Une sécurité sociale forte : nous avons tous besoin de la solidarité

Aah ils ont l’air malin tous ceux qui voulaient nous obliger à réaliser des économies radicales dans la sécurité sociale, tous ceux qui voulaient réduire les allocations de chômage, tous ceux – toujours les mêmes - qui freinaient des quatre fers pour ralentir la croissance du budget des soins de santé.

Aah ils ont l’air malin tous ceux qui restaient insensibles à la détresse du personnel des soins de santé et des patients que nous sommes tous, maltraités par un système de plus en plus déshumanisé.

La crise de la Covid-19 leur a montré que c’est la sécurité sociale qui a sauvé des vies, que c’est elle qui a empêché l'effondrement de notre société, et que c'est la sécurité sociale qui va contribuer à relancer l’économie en maintenant des travailleurs compétents en service, en préservant le pouvoir d’achat de la population et donc la consommation intérieure.

 

 

Sans ce prodigieux système de protection, pas de chômage temporaire Corona, pas de chômage temporaire économique (pour les entreprises moins directement touchées), pas de prise en charge des frais médicaux des patients infectés par le virus.

La CGSLB s’est toujours battue pour le refinancement de la sécurité sociale. Nous en avons tous besoin au long de notre vie pour nous protéger. La sécurité sociale paie les soins de santé, elle nous assure un revenu lorsque nous sommes malades et que nous ne pouvons aller travailler, elle paie les allocations de chômage lorsque nous avons été licencié, elle nous verse une pension pour que nous puissions profiter de la vie après notre carrière professionnelle. La sécurité sociale nous donne un coup de pouce en versant la prime de naissance et les allocations familiales

La sécurité sociale c’est l’expression de la solidarité de tous les citoyens pour protéger chacun d’entre eux et surtout les plus faibles. Essentiellement constitué des allocations prélevées sur les revenus du travail, son financement était nettement devenu insuffisant, au point qu’une dotation de l’État (financée elle par les impôts) doit être accordée chaque année pour ramener l’équilibre. Ce système avait été remis en question par le gouvernement précédent dans le cadre de sa politique de démantèlement des acquis sociaux.

La CGSLB a fait des propositions pour refinancer la sécurité sociale. Pas en reculant l’âge de la pension à 67 ans, pas en s’attaquant aux malades de courte et de longue durée, pas en réduisant les allocations de chômage comme l’a décidé le gouvernement précédent, mais en faisant contribuer d’autres sources de revenus à l’effort général par un transfert de la fiscalité sur les revenus du travail vers les revenus du capital.

Voter CGSLB, c’est aussi défendre une vision moderne de la protection sociale pour le bien-être de tous.

Le rôle d’un délégué CGSLB pendant la crise Corona

 

Pendant la crise du Coronavirus, les délégués CGSLB ne sont pas restés inactifs :

  • ils ont résolu les problèmes administratifs de leurs collègues
  • ils ont mené une concertation constructive avec leur employeur, même en période difficile
  • ils étaient présents en ligne pour informer un maximum de personnes, avec le soutien de la CGSLB

Toujours pour défendre les intérêts de chaque travailleur et travailleuse !