La CGSLB demande des programmes de formation orientés vers l’avenir

Le marché du travail évolue de plus en plus rapidement en raison de la numérisation et de la mondialisation. Les travailleurs doivent s’adapter, voire anticiper ces mutations. Certaines professions disparaissent, d’autres se créent dont nous n’avions pas idée il y a quelques mois. La nature même des métiers se modifie aussi. Les entreprises doivent se transformer.

S’il est important de former les personnes inactives sur le marché de l’emploi, il est évident que la formation tout au long de la vie est également essentielle. Malheureusement, les employeurs voient cet élément encore trop souvent comme un coût au lieu de le considérer comme un investissement.

La CGSLB demande

  • un droit individuel et exécutoire pour tous les travailleurs d’obtenir au moins 5 jours de formation par an ;
  • que les employeurs qui ne respectent pas leurs obligations en la matière soient sanctionnés, et que le produit de la pénalité soit versé au profit de la collectivité des travailleurs ;
  • une nouvelle approche des formations formelles et un affinement de la mesure des efforts de formation ;
  • d’encourager les savoir-faire qui augmentent l’attractivité du travailleur sur le marché de l’emploi, entre autres les compétences digitales ;
  • la valorisation de ces compétences au moyen de leur transférabilité, c’est-à-dire, le recensement des compétences qui peuvent être utilisées de manière productive dans divers emplois : par le biais de mycareer.be ou du cv de formation.

Le rôle d’un délégué CGSLB pendant la crise Corona

 

Pendant la crise du Coronavirus, les délégués CGSLB ne sont pas restés inactifs :

  • ils ont résolu les problèmes administratifs de leurs collègues
  • ils ont mené une concertation constructive avec leur employeur, même en période difficile
  • ils étaient présents en ligne pour informer un maximum de personnes, avec le soutien de la CGSLB

Toujours pour défendre les intérêts de chaque travailleur et travailleuse !