Le taxshift est actuellement au centre des discussions du gouvernement fédéral, l’objectif étant, entre autres, de réduire les charges salariales.
Bien que les secteurs du non-marchand ne soient pas en concurrence directe avec les entreprises situées à l’étranger, il est important de continuer à investir dans les secteurs des soins de santé, du bien-être et de la culture. Pour réaliser ces investissements, utiliser le gain potentiel du taxshift est une possibilité. Récupérer les économies générées par le saut d’index en est une autre.
Les mesures d'économie font l'actualité et sont au centre des discussions aux différents niveaux de pouvoir. Notre message est clair: sans investissements dans le secteur du non-marchand, nous ne pourrons pas répondre aux importants défis de demain, ni garantir les services attendus par la population (en matière de soins, d'aide et de maintien à domicile, d'accueil de la petite enfance...).
Il n’y a pas de marge de négociation pour le pouvoir d'achat comme c'est le cas dans les autres secteurs ! Il est grand temps de mettre en place une réelle concertation sociale afin de négocier et de définir des perspectives d'avenir pour les travailleurs du non-marchand. Un accord social et des moyens visant à améliorer les conditions de travail sont indispensables pour maintenir le secteur attractif et combattre les pénuries de personnel.
La CGSLB réclame donc un réel "coup de main" aux différents gouvernements et demande d'investir dans le secteur non-marchand, car les mesures d'économie n’apporteront que perte de qualité, de services et des pertes d'emplois.
Premier coup de semonce ce 19 juin ! Rassemblement Gare centrale à 10h30. Des visites sont prévues aux gouvernements fédéral, wallon et flamand à partir de 9h.