Merci et respect !

07/03/2021 - 07h

8 mars : journée internationale des droits de la femme

Les femmes plus touchées par la crise sanitaire

Toute crise sanitaire aggrave les inégalités. À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme du 8 mars, la CGSLB tient à souligner à quel point le coronavirus affecte plus les travailleuses que leurs homologues masculins. Le Syndicat libéral continue le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes. L’explication de l’écart salarial se situe plus du côté des choix de métiers et donc des études, des rôles pris en charge dans la vie sociale, dans la gestion des tâches ménagères, dans l’éducation des enfants.

Ne laissons pas la crise sanitaire, la crise économique et écologique remettre en cause les droits des femmes !

Merci et respect

  • À  toutes les travailleuses de tous les secteurs qui ont continué à travailler durant la pandémie ! Grâce à elles, nous avons pu continuer à  bénéficier des services essentiels aux bon fonctionnement de notre vie quotidienne.
  • À toutes ces déléguées qui ont continué à défendre les droits et le bien-être des travailleur.euse.s souvent dans des conditions difficiles !
  • À vous toutes qui avez rassuré vos collègues, au téléphone ou masquées, vous qui avez dû vous réinventer, vous former à des nouvelles technologies et qui avez essayé de trouver une réponse humaine. Merci et respect aussi à toutes celles qui, malgré les difficultés du confinement, ont gardé la tête haute.

Continuons à défendre les droits de toutes et tous.

Quelques témoignages

8 mars Journée internationale des droits des femmes
Une journée symbolique

Lamia Kbibi, déléguée CGSLB à la STIB : « Elle nous rappelle tous les combats qui ont été menés pour l’égalité entre les femmes et les hommes et qui ont été remportés par les femmes qui nous ont précédées, et tous les combats encore à remporter. »
 

Le confinement plus éprouvant pour les femmes ?

« C’est dur pour tout le monde. Les femmes vivent mal le confinement, mais d’une manière différente. Les femmes au foyer, les salariées en télétravail, les mamans seules… ont dû faire face à la fermeture tantôt totale tantôt partielle des crèches et des écoles, ainsi qu’aux mises en quarantaine. »
 

Plus de femmes dans l’action syndicale

« Ce serait mieux si nous étions plus nombreuses. Cela dit, la quantité n’est pas importante, c’est la qualité qui compte.  Celles qui sont déjà sur le terrain arrivent à faire bouger les lignes et pas seulement pour les femmes, elles sont déléguées avant tout et défendent les intérêts de tous les membres du personnel. Améliorer la condition des femmes, c’est un petit plus. »

8 mars Journée internationale des droits des femmes
Le confinement plus éprouvant pour les femmes

Vincent Claeys, déléguée CGSLB aux Crèches de Schaerbeek : « Le personnel, majoritairement féminin aux Crèches de Schaerbeek, subit plus durement les conséquences du confinement, et pour les familles monoparentales, la situation est encore plus pénible tant sur le plan de l’organisation que pour des raisons pécuniaires. »
 

Des différences de salaires ?

« Le combat doit être mené pour la revalorisation des métiers liés à la petite enfance - et du social en général - vers lesquels les femmes sont plus nombreuses à se diriger. »
 

Jeux et métiers genrés

« Quand je suis arrivé dans ma fonction il y a 10 ans, des parents m’ont fait comprendre qu’ils imaginaient difficilement qu’un homme s’occupe de petits enfants. Depuis, les mentalités ont bien évolué et nous n’y sommes pas pour rien. Nous éduquons les enfants à l’égalité entre les petits garçons et les petites filles en leur donnant accès à tous les jeux, sans discrimination genrée. »

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