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Vendredi 16 décembre : manifestation nationale à Bruxelles

01/12/2022 - 13h

Pour le pouvoir d'achat et contre la hausse des prix de l'énergie

Les mesures du gouvernement insuffisantes.
 

Pour préserver le pouvoir d’achat

Augmentations de salaires, maintien de l’index, aides au paiement des factures d’énergie… Tant que les réponses apportées par les gouvernements ne suffiront pas à préserver le pouvoir d’achat de la population, nous continuerons à nous battre.

Les messages des militants descendus dans la rue le vendredi 16 décembre s’adressent aux gouvernements, aux employeurs et à la commission européenne. Les maigres réponses à la crise jusqu’à présent ne suffisent pas.
 

Augmentation des salaires bruts

La loi sur la norme salariale va continuer à bloquer nos salaires pendant les 6 prochaines années, alors que la Banque Nationale nous révèle que les bénéfices de certaines entreprises belges battent des records. Nous voulons pouvoir négocier, là où c’est possible, des augmentations salariales qui ont des répercussions à long terme à l’inverse des primes consommation envisagées par le gouvernement fédéral.
 

Blocage des prix de l’énergie

Puisque l’Europe tarde à prendre une décision qui serait certainement beaucoup plus efficace, c’est le gouvernement fédéral belge qui doit agir au niveau national pour encore réduire la facture énergétique des ménages. L’Espagne, la France, la Grèce… l’ont fait. Qu’attend la Belgique ?
 

Moins taxer le travail

Le ministre des Finances concocte une réforme fiscale visant à réduire la fiscalité sur les revenus du travail. Nous demandons au gouvernement de poursuivre dans cette voie afin que les travailleurs et les travailleuses gagnent plus et que les entreprises et le capital contribuent davantage à alimenter le budget de l’État.
La CGSLB propose la taxation duale progressive pour rendre la fiscalité plus équitable.
 

Indexation automatique des salaires

Les organisations patronales tentent par tous les moyens d’obtenir une réforme de l’indexation automatique des salaires, des traitements des fonctionnaires et des allocations sociales. Nous voulons la préserver. C’est une protection – déjà incomplète – contre la dégradation du pouvoir d’achat, certainement pas une augmentation des revenus.
 

Réforme des pensions non sexiste

Le congé parental, les crédits-temps, le congé de naissance et les périodes de chômage doivent être pris en compte pour l’accès à la pension minimum. C’est une question d’équité, car les femmes sont plus nombreuses que les hommes à connaître ces types d’interruption de carrière professionnelle.
 

Maintien des formules de crédit-temps

Le gouvernement diminue le droit au crédit-temps pour soins aux enfants et le droit aux crédits-temps de fin de carrière. Ces dispositifs permettent une meilleure conciliation vie privée - vie professionnelle et doivent au contraire être renforcés. Les employeurs le savent fort bien, eux qui sont confrontés aux nouvelles exigences des travailleurs et des travailleuses dans ce domaine.
 

Non-extension des flexi-jobs

Pour boucler les fins de mois, les travailleurs et travailleuses ne devraient pas avoir besoin de jobs précaires. Des salaires décents dans le cadre d’emplois de qualité doivent suffire pour vivre tout en alimentant les finances de la sécurité sociale et le budget de l’État.

Rendez-vous à Bruxelles nord à 10h

Nous continuerons à taper sur le clou tant que les travailleurs n'obtiendront pas ce qu'ils méritent!

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