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Des actions pour alerter les employeurs et les gouvernants

17/11/2022 - 14h

Vos fins de mois deviennent de plus en plus difficiles !

Le 9 novembre était une journée d’action en front commun syndical pour faire pression sur les employeurs et les différents gouvernements afin de freiner la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs et des allocataires sociaux.

Le 9 novembre, la CGSLB avait laissé à chaque travailleuse, chaque travailleur la liberté de participer ou non aux mouvements de grève. L’essentiel pour nous était d’envoyer un message clair aux employeurs et aux gouvernements. Il faut préserver le pouvoir d’achat.
 

Même travailler ne suffit plus

L’augmentation du coût de la vie devient insoutenable, chaque jour un peu plus. Au supermarché, à la pompe à essence, sur ses factures et ses provisions d’énergie… de nombreux ménages supplémentaires se retrouvent dans la pauvreté. Un salaire ne suffit plus, deux salaires ne suffisent plus. Que dire alors des gens qui vivent d’allocations sociales, de flexi-jobs, de rémunération à l’acte en livrant des plats cuisinés ou du revenu d’intégration ?

Comment réussir à se nourrir, se chauffer, s’éclairer, se déplacer, se soigner, ne parlons même pas des loisirs… ?

Beaucoup de travailleur·euse·s payent pour se rendre au boulot,  car les transports en commun ne rencontrent pas leurs besoins de mobilité et les frais de déplacement remboursés par leur employeur ne compensent plus (et de loin) le coût réel.
 

Maintenir l’indexation automatique

Les mécanismes mis en place par les divers gouvernements pour compenser cette hausse extraordinaire des frais de carburants et d’énergie partent certes d’une bonne intention, mais sont très largement insuffisants. Et face à cette situation insupportable que vivent les travailleur·euse·s et les allocataires sociaux·ales, certains employeurs parlent pourtant de supprimer ou de raboter l’indexation des salaires.

Cette augmentation, qui ne fait que compenser partiellement et avec retard l’augmentation des prix, est souvent la seule possible pour des dizaines de milliers de travailleur·euse·s.

Cerise sur le gâteau, ils imaginent 0% de hausse salariale pour les 2 prochaines années, même dans les secteurs et entreprises dans lesquels des bénéfices plantureux ont été réalisés. Pour clore le tableau, ils pinaillent pour affecter la totalité de l’enveloppe bien-être pourtant disponible

et indispensable pour les allocataires. Ce n’est pas acceptable !

La CGSLB revendique

  • des mesures plus fortes pour rendre les prix de l’énergie et des carburants accessibles à toutes et tous.
  • le maintien inconditionnel, voire le renforcement, des mécanismes d’indexation automatique des salaires.
  • une réforme fiscale qui fera peser les efforts sur les épaules les plus larges, notamment en introduisant une taxation duale et progressive des revenus du patrimoine (proposition CGSLB) ainsi qu’en créant une quotité sérieuse de revenus exonérés d’impôts (12 000 €) accompagnée d’un élargissement important de la tranche imposée à 40%.
  • la modification de la loi de 1996 afin que les employeurs et les travailleurs retrouvent leur liberté de négocier des augmentations de salaire là où c’est possible.
  • la répartition complète et rapide de l’enveloppe bien-être.

Ensemble, agissons pour notre pouvoir d’achat !

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