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KBC traite la concertation sociale avec le plus grand mépris

30/12/2015 - 10h

Le Syndicat libéral n’est absolument pas satisfait de la manière dont KBC, banque-assureur, traite la concertation sociale, c’est-à-dire avec le plus grand mépris.

Depuis que la CGSLB a refusé la proposition de travail du dimanche dans les Centres de conseil régionaux ainsi que dans les services de soutien, elle a été exclue des autres négociations relatives, entre autres, à l’emploi et au crédit-temps. Ce faisant, KBC bafoue un accord précédemment conclu relatif à l’organisation de la concertation sociale. KBC ne peut pas s’arroger le droit de choisir unilatéralement les personnes qui vont ou non s’asseoir à la table des négociations.

Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes : les personnes mandatées doivent prendre part aux négociations. Si l’enjeu ne concernait pas des dossiers aussi importants, la situation porterait presque à rire: une banque/entreprise d’une telle ampleur refuse de discuter avec les délégués pour la simple et bonne raison qu’ils ne sont pas d’accord avec elle. Nous devrions presqu’en être fiers, mais c’est loin d’être le cas.

Martine Lefèvre, Responsable sectorielle nationale pour le secteur bancaire de la CGSLB déclare : « En tant que syndicat responsable, nous restons vigilants quant au bien-être du personnel et à ce que les négociations d’un pays démocratique, un état de droit se déroulent toujours dans le cadre de structures de concertation adaptées, et pas uniquement avec les personnes sélectionnées par l’employeur ».

Que les entreprises aient désormais la possibilité de discriminer certains syndicats de façon si mesquine, et ce, même s’il s’agit d’une autre faction dans une autre situation, sonne le glas du modèle actuel de la concertation sociale.

Pour la CGSLB, cette évolution est impensable, mais, surtout, elle est inacceptable.

La CGSLB espère que KBC va changer de position. À défaut, seule la voie judiciaire permettra à la CGSLB de prendre part aux négociations. 
À ce jour, la CGSLB n’a qu’un vœu à formuler pour le Nouvel An : que KBC renonce à l’exclusion de syndicats pour les négociations et, que toutes les fractions puissent, dans un respect mutuel, participer aux négociations relatives à l’emploi et au crédit-temps.

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