Promouvoir la mobilité active

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    Dans le cadre de la semaine de la mobilité, la Régionale bruxelloise a souhaité promouvoir l’usage des modes de transports durables. Et quoi de plus durable que l’usage de ses jambes pour se rendre au boulot ?

    La semaine de la mobilité vise à encourager les Bruxellois à délaisser le plus possible leur voiture au profit de moyens de transport plus verts comme le métro, le bus ou le vélo. Cette année, elle s’est déroulée du 16 au 22 septembre, avec pour point d’orgue le dimanche sans voiture. Son thème était « Faisons de Bruxelles une ville pour les enfants ».

    À la Régionale bruxelloise de la CGSLB, c’est plutôt la mobilité active qui a été mise en avant, en particulier la marche à pied. Ainsi, lors de cette semaine particulière, les travailleurs ont été invités à participer au « Sneakers challenge ». Le principe est simple : enfiler ses baskets ou sneakers pour aller au boulot. Des chaussures plus confortables et pratiques pour marcher, rouler à vélo ou utiliser les transports en commun, et surtout une action symbolique pour bousculer les codes en entreprise.

    « Sur le terrain, les choses bougent dans les entreprises. Les plans de mobilité, le télétravail sont autant de solutions que nous pouvons mettre en œuvre dans le cadre de la concertation sociale, et qui favorisent une mobilité douce. Nous sommes, également, toutes et tous, conscients à quel point la mobilité joue un rôle important en matière de bien-être au travail », rappelle Michaël Dufrane, Secrétaire régional bruxellois.


    Revendications

    Cette semaine était aussi l’occasion de rappeler nos demandes en matière de mobilité. Quel que soit le mode de transport en commun, il faut généraliser le système du tiers payant afin de favoriser leur usage, sans oublier de continuer à investir dans les transports afin qu’ils restent attrayants. Les travailleurs qui font l’effort de se déplacer à vélo devraient également être mieux récompensés, via une augmentation de l’indemnité vélo. Enfin, pour ceux qui n’ont pas d’autre choix que de se déplacer en voiture, l’intervention doit elle aussi augmenter, surtout vu les hausses des prix des carburants.

    Améliorer la mobilité, c’est aussi… moins se déplacer. Ainsi, nous réclamons, surtout depuis la crise sanitaire, un élargissement du télétravail là où c’est possible. Plus de travailleurs qui restent à la maison, c’est moins d’embouteillages aux heures de pointe. Nous saluons les initiatives des employeurs qui ont intégré deux jours de télétravail par semaine dans leur plan de déplacements. Ce droit doit toutefois rester à l’initiative du travailleur et doit rester réversible à tout moment. Puisque travailler de chez soi n’est pas gratuit, l’employeur doit fournir le matériel nécessaire et intervenir dans certains frais du télétravailleur, notamment sa connexion Internet et son chauffage et électricité. 

     

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