Point de vue de la CGSLB sur la mobilité en Wallonie

Sur cette page:

    Budgets mobilisants

    Réduire l’usage des voitures de société via le budget mobilité

    Alors que le gouvernement fédéral a décidé d’appliquer le principe du « cash for car », la CGSLB plaide pour un budget mobilité visant à promouvoir le comportement souhaité et fiscalement équitable. Dans cette optique, le travailleur doit pouvoir décider de l’usage qu’il en fera en fonction de ses besoins personnels, ce tout en tenant compte de l’intérêt collectif.
     

    Généraliser le tiers-payant

    Nous demandons l’octroi d’une intervention de l’employeur dans les frais de déplacement de tous les travailleurs, y compris ceux qui effectuent un trajet de moins de 5 km pour se rendre à leur travail. Mieux, la CGSLB plaide pour la généralisation du système du tiers payant dans les transports en commun (80 % à charge de l’employeur, 20 % à charge des Pouvoirs publics).
     

    Rendre le co-voiturage plus intéressant

    Quelques mesures simples peuvent rendre le covoiturage plus attractif comme réserver des places de parking près de l’entrée de l’entreprise. Actuellement, seul le covoiturage organisé dans le cadre d’un TCO (transport collectif organisé) en entreprise permet aux usagers de ne pas y perdre fiscalement par rapport à l’autosolisme. Il faut à présent permettre aux travailleurs dont l’employeur n’a pas prévu du TCO de bénéficier des mêmes avantages.

    La Wallonie rénove et aménage quelques parkings localisés sur des aires autoroutières, mais le nombre de 1 548 places disponibles reste toutefois insuffisant. Il faut alors encourager le gouvernement à soutenir la mise en oeuvre un système de covoiturage plus dynamique.
     

    Adoptons un bonus à l’achat de véhicules électriques

    Alors que tous les pays voisins ont adopté des bonus à l’achat de véhicules électriques, il est étonnant de voir la Wallonie rester absente de la carte européenne du soutien à la mobilité électrique. D’autant plus que l’Union Européenne pointe la Wallonie du doigt pour ses taux élevés de polluants atmosphériques !
     

    Par la voie de la concertation sociale au niveau de l’entreprise et au-delà

    Les travailleurs doivent avoir leur mot à dire sur la politique de mobilité de leur entreprise. Poser un diagnostic n’est pas suffisant. Des plans d’action sont indispensables, tant au niveau de l’entreprise, qu’à l’échelle d’une zone industrielle, d’un quartier ou d’une ville… La CGSLB insiste sur des compensations plus importantes pour les déplacements à vélo.
     

    Vers la réorganisation du travail

    Nous voulons négocier avec les employeurs l’organisation du travail dans les entreprises et les services publics. Le télétravail,
    des horaires flottants, les bureaux satellites, les moyens de communication modernes (vidéoconférences, e-administration…) pourraient réduire le nombre de déplacements.
     

    Objectif mobilité durable

    La CGSLB réclame aux pouvoirs publics fédéral et régionaux un plan climat national, plus d’investissements dans les transports publics et un écofiscalité plus équitable. Il convient de mener d’urgence une réflexion large et de réorienter les investissements dans les modes de déplacements alternatifs et durables. Le réseau ferroviaire est la colonne vertébrale du transport . Il est donc inacceptable qu’en 2016, la dotation de la SNCB ait diminué de plusieurs milliards d’euros. Les impacts négatifs se font surtout sentir en Wallonie moins bien équipée. La CGSLB déplore le manque d’investissement et sa conséquence : le retard du projet RER.

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