Un saut d’index au seul avantage des marges bénéficiaires des multinationales ?

30/10/2012 - 13h

Ce message est paru ce midi : « Ford a enregistré au troisième trimestre un bénéfice record avant impôts de 1,7 milliards d’euros ».

Partout dans le monde, les marges bénéficiaires des actionnaires sont sous pression. Dans une économie mondiale en récession, les actionnaires sont  à la recherche de tous les moyens pour préserver ces marges. Ford Genk en a également fait les frais. L’entreprise devait  soi disant fermer pour cause de surcapacité et d’une situation financière dramatique. Si nous avions  encore des doutes à ce sujet, ils sont maintenant levés ; les raisons de la fermeture se trouvent ailleurs.

C’est également la raison pour laquelle nous nous opposerons par exemple à  un saut d’index. Le saut d’index est une solution à très court terme en faveur de ce type de multinationales, mais il n’apporterait pas de changement structurel. Par contre, une réduction des charges sur le travail et un financement alternatif de la sécurité sociale provenant d’autres sources de revenus comme le capital, serait à la fois compétitif et socialement plus juste. De plus, en mettant l’indexation des salaires maintenant sur la table, on s’écarte de l’accord de gouvernement.

Dès lors, commençons d’abord par aborder les choses de manière positive et prenons des mesures fiscalement justes. Les mesures proposées actuellement ne sont que des expédients.
 

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