Sabine Slegers : confirmée comme Secrétaire nationale de la CGSLB

19/11/2019 - 16h

Qu’a réalisé la CGSLB au cours des quatre dernières années en matière de services individuels aux affiliés ? Et de quelle manière avons-nous influencé les domaines complexes de la sécurité sociale et de la politique en matière d’égalité des chances ?

Sabine Slegers a répondu dans les détails à ces questions lors de la présentation de son rapport d’activités le 19 novembre à Bruxelles. Ce rapport a été approuvé à une majorité de 97 % par les délégués réunis en Comité national, ce qui confirme son mandat comme Secrétaire nationale.

Trop d’économies

Avec les experts du Centre d’avis et de connaissances sécurité sociale de la CGSLB, Sabine Slegers a également souligné à quel point notre sécurité sociale est mise en danger.

Aujourd’hui, elle est financée à 70 % par les cotisations sociales des travailleurs et des employeurs et à 30 % par des moyens généraux. Depuis les années 1990, la participation de l’État dans la sécurité sociale n’a cessé de croître.

Une tendance nous montre clairement que trop d’économies sont réalisées dans les branches du chômage et des pensions. Le gouvernement avance qu’il faut activer les chômeurs pour garder le contrôle des dépenses de la sécurité sociale. Une personne qui ‘coûte’ doit aussi ‘rapporter’. Cependant, ce que nous voyons ce sont des allocations en baisse, des conditions d’accès plus strictes, des exclusions, la dégressivité des allocations de chômage et l’obligation de s’inscrire plus rapidement comme demandeur d’emploi.

Et les pensions ne sont pas en reste, elles ont fait l’objet de nombreuses mesures d’économie. Il suffit de penser aux périodes de chômage, de RCC et de crédit-temps de fin de carrière qui ne sont plus assimilées dans le calcul du montant de la pension.

Prêt pour l’avenir numérique ?

Nos experts en matière de sécurité sociale se sont aussi penchés sur l’enjeu de la transition digitale. Il ne s’agit pas seulement d’un processus unique, mais d’un flux continu qui ne s’arrêtera jamais. Cela va créer de nouveaux emplois dont nous n’avons encore aucune idée, tandis que d’autres métiers vont disparaître.

Travailler pour des plateformes numériques qui mettent en relation les individus, producteurs et consommateurs, pour l’exécution de petits boulots en tout genre (bricolage, ménage, courrier…) ne participe pas au financement de la sécurité sociale puisque personne ne paie de cotisations ni la plateforme ni les travailleurs. Autre conséquence néfaste : lesdits travailleurs ne se constituent aucun droit en matière de protection sociale et doivent s’assurer eux-mêmes contre la maladie et les accidents.

Dans cette économie globalisée, nous n’aboutirons à aucun résultat si nous n’unissons pas nos forces au niveau international. Nous devons donc, tout en garantissant plus de sécurité juridique concernant le statut et la manière de percevoir des cotisations sur ces formes hybrides de travail, faire en sorte que les droits soient transférables dans un environnement où règne la mobilité internationale.

Les délégués se pencheront sur toutes ces questions dans les prochains mois. La vision du Syndicat libéral sera alors affinée lors d’un prochain Comité national et elle s’appuie sur les résolutions que nous avions déjà prises lors du Congrès de décembre 2018.
 

« En tout cas, pour nous il est clair que nous allons tout mettre en œuvre pour défendre notre sécurité sociale », ajoute Sabine Slegers. « Nous sommes pour une véritable protection sociale, et contre son démantèlement. C’est une histoire de devoirs, mais aussi de droits ! »

#ItCanHappen2U2

Qu’est-ce que la sécurité sociale pour un jeune citoyen ? C’est la question centrale du concours que nous lançons à l’occasion du 75e anniversaire de la sécurité sociale. Le Syndicat libéral interroge et informe les jeunes pour leur faire prendre conscience de l’utilité de la sécurité sociale.

Ce concours propose à tous les jeunes, affiliés ou non, de réaliser une courte vidéo sur ce thème et de la poster sur leur profil Facebook ou Instagram et de taguer la CGSLB en utilisant le hashtag #itcanhappen2u2. À la clé pour le meilleur film : un citytrip à Budapest !

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien.

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