Qu'est-ce qui va changer le 1er janvier 2021 ?

29/12/2020 - 14h

Un peu plus de sous pour certains travailleurs, allocataires sociaux et pensionnés en 2021.
 

Indexation pour la plupart des employés

Les travailleurs ressortissant à la Commission paritaire auxiliaire des employés (CP 200) bénéficient d’une indexation des salaires de 0,95 % à partir du 1er janvier 2021. Les barèmes de la CP 200 se trouvent ici.
 

Augmentation des allocations minimales

Les allocations de chômage minimales augmenteront de 1,125 % dès le 1er janvier, en plus de l’indexation automatique et de l’adaptation au bien-être général. Concrètement, cela signifie que les allocations d’un cohabitant ayant personne à charge sont majorées de 15,10 € pour atteindre 1 357,22 € par mois. Les isolés bénéficient d’une augmentation de 12,37 € qui porte leurs allocations à  1 111,90 € par mois.
 

Allongement du congé parental

Bonne nouvelle pour les pères et les coparents : leur congé parental passe de 10 à 15 jours. Cette réglementation s’applique aux naissances intervenant à partir du 1er janvier 2021. En 2023, 5 autres jours viendront encore s’ajouter. Le travailleur perçoit sa rémunération normale pour les trois premiers jours. Pour le reste, il doit introduire une demande d’allocation auprès de sa mutualité. L’allocation s’élève à 82 % du salaire plafonné. Plus d’informations à ce sujet ici.
 

Véhicules de société plus lourdement taxés

Les véhicules de société seront plus lourdement taxés à partir de 2021 en raison de l’ajustement annuel de la norme CO2. dans le calcul de l’avantage en nature pour utilisation privée du véhicule.
 

Revenus complémentaires imposés

La réglementation concernant les revenus complémentaires exonérés d’impôts prend fin le 1er janvier 2021. Le Syndicat libéral s’est toujours opposé à la loi sur travail occasionnel et associatif permettant de gagner jusqu’à 6 340 euros nets d’impôts et de cotisations sociales par an. La Cour constitutionnelle l’a d’ailleurs invalidée en avril dernier.

Une réglementation provisoire permet toutefois de gagner jusqu’à 6 000 euros (6 340 euros indexés) par an pour un travail associatif effectué au bénéfice d’un club sportif. Elle n’est valable que pendant une année en attendant une solution définitive qui s’appliquera également au secteur socioculturel. Contrairement à ce qui prévalait jusqu’ici, le club et le travailleur occasionnel sont chacun soumis à un taux d’imposition de 10 %.
 

Pensions minimales majorées

L’augmentation progressive des pensions minimums qui s’appliquera à partir du 1er janvier se déroulera en 4 phases (les 1ers janvier 2021, 2022, 2023 et 2024). Quelque 706.000 travailleurs, indépendants et fonctionnaires statutaires sont concernés par le relèvement à 1 500 euros nets pour une carrière complète de la pension minimum inscrite dans l’accord gouvernemental.

L’augmentation atteint 2,65 % en 2021 pour les pensions des salariés et des indépendants. Elle porte la pension minimum pour un isolé comptant une carrière de 45 ans de 1 291,69 € à 1 325,92 €. Le Service fédéral des Pensions se charge automatiquement de l’adaptation pour les personnes concernées.

Attention, toute pension inférieure à 1 500 € n’est pas une "pension minimum". Le droit à la pension minimum garantie est soumis à des conditions de carrière.
 

Fin du prix de l’amour pour les personnes handicapées

Le « prix de l’amour », soit le fait qu’une partie des revenus du partenaire cohabitant avec une personne handicapée qui choisit de vivre en couple soit prise en compte dans le calcul de l’allocation de remplacement de la personne handicapée est supprimé à partir de 2021. Si vous bénéficiez déjà d'une allocation d'intégration, celle-ci sera recalculée et le droit vous sera accordé avec effet rétroactif (à partir de janvier 2021). Vous ne devez entreprendre aucune démarche à cet effet.

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