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« On n’a jamais perdu un affilié »

15/05/2025 - 16h

À Villers-le-Bouillet, près de Huy, se trouve une base logistique qui dessert en produits frais les magasins Intermarché en Wallonie et à Bruxelles. C’est ici que la CGSLB est devenue le syndicat majoritaire chez les employés. Une réussite portée par une équipe de quatre délégués, parmi lesquels Christian et Jérôme. Leur complémentarité fait leur force, tout comme leur proximité avec les affiliés.

Dès sa première candidature, Christian a obtenu un siège au Conseil d’entreprise (CE) et au Comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT). Quatre mandats plus tard, il reste un homme d’action, fidèle à ses convictions. Jérôme, lui, fonctionne comme un archiviste : chaque affilié a son dossier, qu’il complète d’un solide bagage juridique. Ensemble, ils forment un duo équilibré : pragmatisme et stratégie.
 

« Les bleus, on ne les achète pas »

Au niveau de l'entreprise, la CGSLB a la réputation de ne rien laisser passer. Que ce soit face à une tentative de la direction d’inverser des rôles au CPPT ou lors de visites de représentants français du groupe, Christian et Jérôme répondent présents.

« Les bleus, on ne les achète pas », entend-on même du côté de la direction, avec qui les échanges sont parfois tendus, mais respectueux.

Leur histoire croise parfois celle des cadres actuels, autrefois affiliés eux-mêmes. Mais nos deux délégués restent à leur place : « On est là où on est compétents, au service des collègues », affirment-ils.
 

Être représentant, un engagement quotidien

Ils le reconnaissent : l’ambiance familiale d’antan a laissé place à un certain individualisme. « Beaucoup essaient de négocier seuls avant de venir vers nous, mais on veut recréer un esprit d’équipe », explique Christian.

Être représentant demande du temps et de l’énergie, mais les retours motivent. « Il faut s’intéresser aux gens, du dialogue naissent de belles choses », confie Jérôme. Être à l’écoute permet souvent de détecter un problème avant qu’il n’éclate. Et même s’ils se considèrent comme des « amateurs », les formations CGSLB leur permettent de répondre efficacement aux demandes.
 

Une campagne permanente

Avec leur secrétaire permanent Fabrice Jardon, l’équipe met un point d’honneur à bien communiquer. Même si les informations sur l’avenir de l’entreprise sont rares, ils font en sorte de tenir les affiliés au courant. Par exemple, la réduction annoncée du service stock les pousse à anticiper, en accompagnant les travailleurs vers d’autres postes.

Leur priorité : défendre l’emploi, ensuite les conditions de travail, et enfin, les salaires. « On ne vend pas du rêve. On soutient, on accompagne », résume Jérôme.
 

Petits gestes, grande fidélité

Au-delà des revendications, l’humain reste au cœur de leur action. Dates d’anniversaire notées, sondages envoyés régulièrement, actions symboliques toute l’année : cadeaux pour les femmes (affiliées ou non) à l'occasion du 8 mars, grattoirs en hiver, brumisateurs en été, cartes de vœux, etc. Des gestes simples mais marquants.

Le résultat est sans appel : à part les démissions, l’équipe CGSLB de Villers-le-Bouillet n’a jamais perdu un affilié.

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