La CGSLB condamne l’appât du gain d’ING et redoute une chasse aux travailleurs expérimentés

14/02/2013 - 15h

C’est avec consternation que la CGSLB a accueilli les nouvelles de modérations salariales et de réduction de personnel chez ING. Un millier d’emplois en moins, ou 550 FTE sur trois ans, ceci combiné à des modérations salariales et à l’annonce que pour ceux qui restent, il ne faudra pas seulement vouloir s’adapter, mais qu’ils devront prouver qu’ils sont capables de s’adapter, c’est tout sauf agréable.

« Nous ne nous attendions pas non plus à recevoir de bonnes nouvelles », déclare Jean-Claude Van Den Abeele, délégué principal CGSLB chez ING.
« Par ailleurs, la banque a réalisé un bénéfice record de plus d’un milliard d’euros. Nous ne comprenons pas. Il faut maintenant que les négociations débutent le plus rapidement possible, pour que sereinement et  formellement, nous puissions veiller à ce que le plan soit au maximum en faveur du personnel. Nous espérons trouver une solution pour chacun sans causer de drame, et nous apporterons tout notre soutien à nos collègues. Lorsque nous constatons que dans l’intervalle, 450 personnes vont être engagées au cours des trois prochaines années, nous craignons qu’une traque ne soit lancée à l’encontre des travailleurs âgés. »

Pour la CGSLB, c’est la ixième banque en peu de temps qui procède à ce genre de restructuration.

« Les grandes banques du secteur avaient déjà procédé à des réductions de personnel avant la crise : réformes des services, diminutions du nombre de fonctions dans les agences… et il suffisait qu’une  grande banque commence pour qu’ensuite les autres suivent. Aujourd’hui, c’est le même phénomène qui se répète : un millier de travailleurs en moins, plus des économies pour ceux qui restent. Est-ce que c’est la tendance dans les banques pour le printemps 2013 ? Mais ce ne sera en faveur ni du client, ni du personnel. Faire des bénéfices, cela ne suffit plus. Apparemment, ce qui compte désormais c’est de faire des « énormes » bénéfices… en réponse à la demande de l’Europe qui en fait avait décidé de prendre pareilles mesures pour éviter une nouvelle crise. C’est triste», ajoute Martine Lefèvre, responsable nationale CGSLB pour ING.

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