Des emplois plus stables : les travailleurs ne sont pas qu’une variable d’ajustement

La crise met en exergue un problème qui touche les entreprises en temps normal aussi : l’adaptation du nombre de travailleurs aux besoins de l’employeur. En clair, les licenciements. L’occasion est trop belle de tailler dans les effectifs pour augmenter la rentabilité de l’entreprise et les bénéfices des actionnaires sans susciter trop de réactions. Licenciements collectifs pour cas de force majeure en quelque sorte ou, pire mise en faillite pour repartir sans dettes et avec de nouveaux contrats de travail moins favorables que les anciens.

Les pistes explorées pour réduire le nombre de licenciements sont souvent le RCC ou le paiement d’une indemnité de départ extra-légale. Dans chaque restructuration, nous préférons les reclassements vers des postes de travail valorisants.

Biais d’ancrage

La CGSLB a toujours décidé de privilégier le maintien d’un maximum d’emplois en cas de restructuration. Sans tabou et sans naïveté. Le truc des employeurs d’annoncer 500 licenciements pour ensuite diminuer ce nombre au fil des réunions avec les syndicats jusqu’à obtenir le nombre de départs réellement souhaités est connu, nous n’en sommes pas dupes. Les travailleurs sont les mieux placés pour savoir quel est le nombre de salariés indispensable pour faire tourner l’entreprise. Il n’empêche que le premier nombre déraisonnable annoncé reste dans la tête des négociateurs comme un biais d’ancrage qui fausse les négociations. La CGSLB exige de négocier sur des bases réalistes dès le départ.

Capital humain

Les services du personnel se sont transformés en départements de gestion des ressources humaines. Or, derrière ce titre ronflant se cache trop souvent une gestion erratique à coup de tableaux Excel, totalement déshumanisée. La CGSLB prétend que les travailleurs font partie du capital de l’entreprise et qu’il appartient à l’employeur de gérer l’entreprise dans l’intérêt des travailleurs et des actionnaires. La formation continue des travailleurs est trop souvent négligée alors qu’elle se révèle indispensable pour accompagner la numérisation de l’économie.


 

Consultation stratégique

La CGSLB revendique depuis les années ’60 du siècle passé un droit de regard des travailleurs dans les comptes qui va plus loin que les compétences actuelles du Conseil d’Entreprise. De plus, la CGSLB veut que les travailleurs soient avertis et consultés sur les décisions stratégiques de l’entreprise avant qu’elles ne soient prises.

Voter CGSLB, c’est défendre le maximum d’emplois pour garantir la qualité des conditions de travail et la continuation de l’entreprise.

Le rôle d’un délégué CGSLB pendant la crise Corona

 

Pendant la crise du Coronavirus, les délégués CGSLB ne sont pas restés inactifs :

  • ils ont résolu les problèmes administratifs de leurs collègues
  • ils ont mené une concertation constructive avec leur employeur, même en période difficile
  • ils étaient présents en ligne pour informer un maximum de personnes, avec le soutien de la CGSLB

Toujours pour défendre les intérêts de chaque travailleur et travailleuse !