Communiqué de presse du front commun - prime de fin d'année : pas de cadeau sous le sapin pour les 480.000 employés de la CP 200

04/12/2020 - 08h

Des discussions ont été menées entre les interlocuteurs sociaux des différents secteurs concernant l’assimilation du chômage temporaire Corona pour le calcul de la prime de fin d’année. Dans la CP 200, les employeurs ont refusé catégoriquement d’assimiler les jours de chômage temporaire Corona. Une perte non négligeable pour la prime de fin d’année de 480.000 employés.

Suite à la crise du Coronavirus, de nombreux travailleurs se sont retrouvés du jour au lendemain en chômage temporaire. Jusqu’alors, beaucoup (comme par exemple les travailleurs issus du monde employé) n’y avaient encore été que peu ou pas du tout confrontés. Beaucoup de secteurs et entreprises n’avaient en effet encore jamais connu de chômage partiel.
 
Le problème est que pratiquement aucune CCT dans les secteurs que nous représentons ne prévoyait l’assimilation des périodes de chômage temporaire pour l’octroi de la prime de fin d’année… Relativement logique puisque le monde employé ne connaissait encore que peu le chômage temporaire.
 
Les organisations syndicales ont effectué de nombreuses interpellations au niveau interprofessionnel, puis sectoriel pour réclamer des garanties en matière de paiement des primes de fin d’année. Des discussions ont été menées, notamment dans le secteur de la CP 200. Les représentants des travailleurs revendiquaient le paiement d’une prime de fin d’année complète et ce, même si des périodes de chômage temporaire ou de chômage économique avaient affecté les travailleurs durant la crise. Cette demande a été balayée par les employeurs, qui s’y refusent catégoriquement. Nous le déplorons, ainsi que le fait que le fonds social ne soit pas intervenu (comme cela a été le cas dans d’autres commissions paritaires) pour mutualiser l’assimilation.
 
Concrètement, cela signifie donc que la prime de fin d’année des travailleurs de la CP 200 sera réduite drastiquement du nombre de jours pendant lesquels ceux-ci ont été en chômage temporaire pour cause de force majeure. Si aucun accord n’a pu voir le jour sur le plan sectoriel, des accords d’entreprise restent cependant possible.
 
D’après les dernières déclarations du gouvernement, l’ONEM interviendrait et verserait une compensation. Cependant, il est certain que ceci ne compensera pas entièrement la perte financière des travailleurs lésés.

 

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