Samsung et McDonald’s, des multinationales qui ne respectent pas les droits de l’homme

08/12/2017 - 10h

Le 10 décembre, comme chaque année, nous avons célébré la Journée des Droits de l’Homme. En préparation à cet événement, une action avait été organisée le vendredi 8 décembre dans le cadre de la campagne ‘Le monde a besoin d’une augmentation salariale’. La Confédération européenne des Syndicats (CES) et la Confédération syndicale internationale (CSI) ont uni leurs forces pour stigmatiser les entreprises qui empêchent leurs travailleurs de s’unir pour négocier les conditions de travail et les rémunérations.

S’affilier à un syndicat et négocier collectivement les salaires sont des droits fondamentaux reconnus par la CSI et les Nations Unies. Or, des multinationales comme Samsung ou McDonald’s s’obstinent à nier ces droits aux travailleurs et refusent de négocier avec les syndicats.

L’entreprise Sud-Coréenne Samsung engrange de plantureux bénéfices dans le secteur de l’électronique, alors que ses travailleurs, tant dans son pays d’origine qu’en Chine, en Inde, en Indonésie, aux Philippines et à Taiwan sont traités comme des esclaves modernes. Leurs conditions de travail sont dangereuses, leurs salaires insuffisants et ils ne comptent plus les heures supplémentaires. Il est temps de mettre fin à la cupidité de Samsung de sorte que les travailleurs bénéficient de salaires et de conditions de travail décents, et qu’ils puissent se faire représenter par des syndicats qui ont voix au chapitre. McDonald’s n’est pas non plus toujours un modèle en la matière. Au Royaume-Uni, la chaîne de fast food refuse de négocier les conditions de travail avec les syndicats.

En 2018, les Droits de l’Homme auront 70 ans, il est grand temps que les multinationales, y compris Samsung et McDonald’s, se décident à les respecter.

2018 : 70 ans de Droits de l’Homme

Chaque année, les Droits de l’Homme sont célébrés le 10 décembre partout dans le monde. Nous commémorons ainsi la signature aux Nations Unies de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme à cette date en 1948. Il a fallu attendre 1950 pour que l’Assemblée générale des Nations en fasse un événement festif.

La Déclaration universelle des Droits de l’Homme fête donc ses 70 ans en 2018, dans un monde où nous aimerions que plus personne ne soit persécuté en raison de sa race, sa couleur, sa religion, son genre, sa langue, son obédience politique, sa nationalité ou son origine sociale…

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