Lors du Comité national du 25 mai dernier, le Syndicat libéral a vivement critiqué les mesures antisociales du gouvernement Michel Ier, ainsi que le plan Peeters qui prévoit une annualisation du temps de travail. Les militants avaient alors décidé que la CGSLB ne prendrait pas part à la grève nationale du 24 juin, le moment étant mal choisi. L’assemblée a estimé qu’il était préférable de préserver nos forces. Pour l’instant et jusqu’au 13 juillet, date du prochain comité national, des plateformes de consultation sont organisées dans les différentes zones pour expliquer les mesures du plan Peeters.
Le Syndicat libéral souhaite que le gouvernement revoie ses plans :
Contrôle budgétaire 201 6 – déficit d’1,6 milliard d’euros, les travailleurs et les allocataires sociaux sont une nouvelle fois les victimes !
- 569 millions d’euros supplémentaires en recettes fiscales : parmi lesquels la taxe carat (50 millions) et la lutte contre l’évasion fiscale (65 millions)
- 454 millions d’euros d’économies dans les dépenses sociales : indemnités d’invalidité (122,5 millions), soins de santé (169,5 millions), calculs moins avantageux en matière d’allocations de chômage, règles plus strictes pour le chômage temporaire et contrôle renforcé des conditions d’accès aux emplois de fin de carrière ou au crédit-temps (par ex. le motif de soins)
Plan Peeters : travail maniable plutôt que faisable !
- Période de référence et limite interne : 1 an à partir du 1er janvier 2017; limite interne minimale : 143 heures, sauf disposition contraire au niveau sectoriel; 9h/jour – 45h/sem
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Crédit supplémentaire de 100 heures supplémentaires: 11h/jour, 50h/sem; peut être augmenté à 360 heures au niveau du secteur.
La CGSLB ne reste pas les bras croisés, elle se prépare pour l’automne !
Nous voulons des textes, des explications et des actions de la part de ce gouvernement !