Baisse du taux nominal de l'impôt des sociétés. Comment le gouvernement va-t-il la financer ?

31/08/2016 - 12h

Cela ne peut pas se faire, encore une fois, au détriment des travailleurs et des allocataires sociaux !

Pour ramener le taux nominal de l'impôt des sociétés de 33,99 %, à 20 %, il faudrait environ 4,5 milliards d'euros. Le Syndicat libéral s'inquiète que dans la nouvelle note du ministre des Finances, on ne parle plus de taxation des plus-values sur la vente d'actions, ni d'augmentation du précompte mobilier.

Cette diminution de l'impôt des sociétés de 13,99 points de pourcentage ne pourra dès lors pas être uniquement financée par la suppression des intérêts notionnels et celle de certaines déductions à l'impôt des sociétés. Les bénéfices générés par la suppression des intérêts notionnels sont ici évalués de façon très optimiste. Une technique trompeuse qui commence tout doucement à devenir la marque de fabrique du gouvernement.

Le Syndicat libéral refuse que ce genre d'avantages pour les entreprises, à savoir une importante baisse du taux nominal de l'impôt des sociétés, ne deviennent des charges pour les travailleurs et les allocataires sociaux.

La CGSLB regrette que le ministre des Finances rate encore une fois une opportunité de mettre en place une fiscalité socialement plus juste et transparente, par l'introduction notamment d'une taxe sur plus-values de la vente d'actions.

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