75 ans de sécurité sociale

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    Notre sécurité sociale, basée sur l’entraide et la solidarité, telle que nous la connaissons aujourd’hui, ne s’est pas faite toute seule. Sa création remonte à 1944. Mais le sujet est plus que jamais d’actualité. De plus en plus de voix prônent la diminution de cette protection. Nous pouvons être fiers de ce filet de sécurité qui évite au plus grand nombre de tomber dans la pauvreté. Nous bénéficions d’une bien meilleure protection que dans beaucoup d’autres pays.

    Toutefois, nous ne pouvons pas nier que le monde a beaucoup changé durant les dernières décennies. Un débat bien étayé s’impose à l’occasion de ce 75e anniversaire. La sécurité sociale bénéficie à tous, à vous aussi. Et nous devons tout mettre en œuvre pour que cela continue à l’avenir.  C’est votre bien-être qui est en jeu, vous avez votre mot à dire.

    Vous cotisez aussi !

    Vous avez peut-être déjà remarqué que vous ne touchez pas l’intégralité du salaire de votre travail étudiant

    Une petite retenue est effectuée sur votre salaire (2,71 %). Cette cotisation est moins élevée que pour un travailleur normal (13,07 %), à condition de respecter le nombre d’heures maximum de 475 par année civile. Les étudiants qui prestent plus de 475 heures paient autant de cotisations que les travailleurs normaux. Vous passez alors du statut d’étudiant jobiste à celui d’étudiant travailleur.

    La solidarité est une notion de base de la sécurité sociale. Ce système n’est viable que si tout le monde y contribue en fonction de ses revenus.

    Soins de santé

    Une bonne santé est un bien précieux. En effet, toute maladie entraine avec elle des frais. Une visite chez le médecin coûte au moins 30 euros. S’il s’agit d’un spécialiste ou d’un examen médical, les frais augmentent rapidement.

    En outre, le malade a souvent besoin de médicaments onéreux. Pour beaucoup de gens, ces dépenses seraient intenables. L’intervention de la mutualité rend ces frais supportables. Ceci évite de devoir remettre une visite chez le docteur à plus tard. Tout le monde doit avoir accès à des soins de santé de qualité.

    Vacances

    En Belgique, tous les travailleurs ont droit à des congés payés. Le nombre de jours de vacances est calculé en fonction du nombre de mois pendant lesquels ils ont travaillé l’année précédente.

    Après une année complète, ils ont droit à 4 semaines de vacances payées.  Pour les employés, le salaire sera payé normalement pendant ses vacances. Pour les ouvriers, ces jours seront payés par la caisse de vacances.

    Chômage

    Au cours de votre carrière professionnelle, il n’est pas impossible que vous perdiez votre emploi. Si vous êtes inscrit en tant que demandeur d’emploi et que vous cherchez activement du travail, vous pouvez obtenir une indemnité. Celle-ci est appelée allocation de chômage et vous pouvez l’obtenir auprès de votre syndicat (ou la caisse auxiliaire d’allocations de chômage).

    Ce sont votre travail et vos revenus qui détermineront le montant de l’allocation que vous obtiendrez.

    Quand vous finirez vos études, vous n’aurez pas tout de suite droit à une allocation de chômage. Il y aura une période d’attente, appelée « stage d’insertion professionnelle » (actuellement 310 jours). Il est important, afin de faire débuter la période d’attente, de s’inscrire auprès du service compétent pour l’emploi  (Forem, Actiris, VDAB ou ADG). 

    Jeunes demandeurs d’emploi et starters

    Lorsque vous commencez à travailler, vous n’avez pas encore droit à des vacances. Pour compenser ceci partiellement, il existe les vacances-jeunes. Vous pouvez les prendre si vous remplissez certaines conditions. De cette façon, vous pouvez compléter les jours de vacances que vous avez accumulés pour atteindre 20 jours maximum. Pour la période vacances-jeunes, vous avez droit à une allocation de l’ONEM. Le paiement de celle-ci se fait par le biais d’un syndicat ou par la caisse auxiliaire de chômage. La CGSLB reste à votre service afin de vous aider avec votre demande!

    Indemnité de maladie

    N’importe qui peut tomber malade. Heureusement, dans la plupart des cas, vous avez droit à une indemnité de la part de la mutualité. Si vous répondez aux conditions, vous bénéficiez de ce montant jusqu’au moment où vous reprenez le travail. Il est également possible d’obtenir une partie de l’indemnité et de reprendre partiellement le travail.  Ceci vous permettra de retourner au travail à votre rythme.

    Lorsque vous travaillez pour un employeur, dans la plupart des cas vous avez droit au salaire garanti pendant une première période. Pendant ce temps, l’employeur paie le salaire du travailleur malade.

    Si vous êtes malade pendant plus de 2 semaines en tant qu’ouvrier, vous devez contacter votre mutualité. En tant qu’employé, vous ne devez le faire qu’après un mois.

    Accident de travail et maladies professionnelles

    Comme une grande partie de la vie se déroule au travail, il n’est pas impossible qu’un accident survienne lors ou à cause de ce travail. On parle d’un accident du travail lorsqu’il arrive pendant et en exécution de celui-ci. Vous êtes également couvert sur le trajet entre le domicile et le lieu de travail. En ce cas, l’assurance de l’employeur doit prendre en charge tous les frais médicaux ainsi qu’une perte de salaire.

    À force d’effectuer les mêmes tâches dans les mêmes conditions, vous développerez peut-être une affection liée au travail. On parle de maladie professionnelle. Il est possible d’obtenir une indemnité. Elle compensera le fait que vous êtes tombé malade à cause du travail accompli.

    Protection sociale

    Les travailleurs bénéficient donc déjà d’une protection convenable. Et pourtant, nombre de personnes restent sur la touche. Prenez par exemple les personnes souffrant d’un handicap sévère dès la naissance. Les allocations ne sont pas toujours suffisantes pour vivre décemment. Des ajustements sont dès lors nécessaires. Dans nombre de cas, c’est le CPAS qui paiera ces allocations (comme le revenu d’intégration). 

    Pension

    La pension est l’assurance de percevoir un revenu lorsque vous avez atteint un certain âge.

    En Belgique, l’âge légal de la pension est actuellement fixé à 65 ans. Il sera porté à 67 ans en 2030. En réalité, les Belges ne travaillent pas aussi longtemps. De toute façon, une carrière de 45 ans suffit pour obtenir une pension « complète ». Et il existe d’autres possibilités pour bénéficier d’une pension anticipée.  Tout ceci fait que l’âge moyen du Belge pensionné est de 61 ans.

    Le montant de la pension ne dépend pas uniquement du statut (salarié, agent d’état ou indépendant) mais également du salaire perçu. En gagnant plus, vous avez cotisé plus à la sécurité sociale. Il semble donc logique que ceci engendre une pension plus élevée.

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