À travail égal, salaire égal

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    La CGSLB demande à travail égal, salaire égal

    Le temps où les CCT exprimaient les rémunérations des femmes en pourcentage de celles des hommes (!) est bien révolu, mais il nous reste encore du chemin à parcourir. Les écarts salariaux restent importants. En 2006, le Gouvernement fédéral a confié à l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes et au SPF Emploi, Travail et Concertation sociale la tâche d’établir un rapport annuel sur l’écart salarial entre hommes et femmes.

    Depuis lors, l’écart salarial est détaillé  à l’aide de chiffres fiables. La conclusion  en est que, bien qu’une diminution considérable de l’écart ait été réalisée au cours des dernières décennies, une évolution positive est à peine perceptible ces dernières années et par conséquent, on peut même parler d’une stagnation.

    L’écart salarial peut en partie être expliqué par des faits objectifs : les hommes et les femmes connaissent souvent un parcours de carrière différent. Plus de femmes travaillent à temps partiel, font alterner des périodes d’activité avec des périodes d’inactivité. Souvent, elles ont moins d’opportunités de promotion (le plafond de verre !) et il existe le phénomène de la ségrégation  :  les femmes sont occupées dans un nombre réduit de secteurs payant généralement moins bien. Toutefois, ces différences n’expliquent pas tout.
    Même lorsqu’elles occupent des fonctions identiques, bénéficient des mêmes formations, expériences et ancienneté, les femmes gagnent moins que les hommes. Il ne peut s’agir là que d’une discrimination.

    La fixation du niveau des salaires mérite une attention accrue, car la distorsion a lieu lors de ce processus. L’évaluation des fonctions joue un rôle important dans ce processus, puisque la classification des fonctions constitue la base pour déterminer le salaire de fonction.

    “A travail égal, salaire égal ” veut dire que les fonctions effectuant “un travail équivalent” doivent bénéficier de la même rémunération. Afin de déterminer cette équivalence, les fonctions sont comparées et évaluées. À première vue, une tâche objective et scientifique. En réalité toutefois, cela ne se passe pas toujours de façon innocente.

    Bon nombre de mécanismes invisibles, de préjugés et de stéréotypes, distordent l’appréciation aux dépend de la femme. L’appréciation des fonctions s’avère être un processus parsemé de pièges.

    De plus, les travailleurs et travailleuses connaissent trop peu ce processus.
    La CGSLB fournit une meilleure compréhension de l’importance de l’évaluation et de la classification des fonctions au moyen de formations.  Elle fait prendre conscience aux militants et délégués du rôle qu’ils peuvent jouer dans ce processus. Les lois seules ne peuvent pas garantir une réelle égalité des chances pour les femmes.

    L’endroit idéal pour ce faire, est le lieu du travail !

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