Monsieur Di Antonio a annoncé le gel des hausses tarifaires proposées par la SRWT afin de limiter le déficit budgétaire du transport en commun wallon. Après plusieurs corrections, dues notamment à une dotation complémentaire de 7 millions d’euros, et l’intégration de l’impact prévisible du saut d’index en 2015, celui-ci est estimé in fine à 6 millions d’euros en 2015.
La SRWT proposait de réduire ce déficit par une augmentation des tarifs de 2 à 3 % et une augmentation de l’abonnement annuel de pensionnés de 24 à 60 €. Ceci devait représenter un montant de 3 millions d’euros, soit la moitié de l’effort à réaliser par le Groupe TEC.
Une première réaction ministérielle ramenait l’augmentation du ticket à 1,5 %.
Aujourd’hui, plus question d’augmenter le titre de transport afin de préserver le pouvoir d’achat des usagers du transport en commun. Impact estimé pour le Groupe TEC : 1,7 million d’euros. Une seule question : qui va financer le solde ?
Selon la SRWT, les premières discussions bilatérales avec les sociétés de transport vont débuter dans les prochains jours, mais il semblerait que la situation financière se soit quelque peu améliorée de manière telle qu’il ne devrait pas y avoir trop d’impact sur lesdites sociétés d’exploitation, en tout cas pour l’année 2015. On verra !!!
La CGSLB accueille favorablement la volonté du gouvernement wallon de préserver le pouvoir d’achat de la clientèle des TEC, mais s’inquiète sur les retombées d’une telle décision sur l’équilibre financier du Groupe. Quid également des années 2016 et 2017 ? La CGSLB demande au gouvernement wallon de cesser de modifier sans cesse ses orientations politiques vis-à-vis du secteur. Ceci provoque émoi et incompréhension au sein du personnel. La CGSLB rappelle que l’offre de service définie par le Contrat de Service Public doit être absolument préservée et qu’elle n’acceptera pas que le volume de l’emploi soit menacé au sein du Groupe TEC.