La CGSLB dénonce les pratiques de licenciement du Groupe au casino de Chaudfontaine

30/10/2013 - 16h

Pour rappel, en décembre 2012, cette société a déjà procédé à la résiliation du contrat de travail de 5 travailleurs. Aujourd’hui, elle annonce une nouvelle fois le licenciement de 7 personnes et ce dès le mois de novembre 2013. 

Les raisons invoquées par la direction sont d’ordres économiques. Par voie de communication interne, elle se justifie comme suit, nous citons : « Le produit des jeux de table au casino Chaudfontaine accuse une baisse significative pour les 9 premiers mois de cette année par rapport à la même période de l’année précédente ; cette baisse est de 26 % et l’année 2012 accusait déjà un recul de 14 % par rapport à l’année 2011.

Par conséquent, la direction est obligée de prendre des mesures afin d’assurer la pérennité de l’entreprise. Dans le cadre de ces mesures, il a été décidé de diminuer le personnel des jeux de table de 7 travailleurs

Pour la direction du casino de Chaudfontaine, la réduction du personnel serait donc la seule option envisageable. De plus, en choisissant la voie des préavis à prester, la direction du casino de Chaudfontaine a délibérément opté pour la manière la moins élégante de procéder à la réduction du personnel. Nous vous laissons également imaginer le malaise et la perte légitime de motivation parmi les travailleurs.

La CGSLB constate de plus que l’effort consenti par les travailleurs porte à nouveau et uniquement sur la même catégorie d’employés. Le personnel cadre ne fait, quant à lui, l’objet d’aucune mesure particulière, tout comme l’an dernier. Pourtant, avec moins de personnes à encadrer, il va de soi que l’encadrement supérieur pourrait lui aussi être redimensionné. La solution choisie par la direction entraîne une répartition inéquitable de l’effort économique entre les diverses catégories de personnel.

Cela ne peut être accepté par notre organisation syndicale. De plus, les mesures prises par la direction ne présentent aucune garantie de stabilité et de sécurité d’emploi pour le futur au sein du casino de Chaudfontaine.

La CGSLB regrette donc une telle décision qui, à son sens, fait preuve d’un manque de concertation puisque toutes les contre-propositions syndicales, en matière de crédit-temps ou de prépensions notamment ont été rejetées.

Le Syndicat Libéral déplore aussi la passivité du groupe Partouche en Belgique, face au problème de relance commerciale et de diversification des activités de nature à enrayer cette dynamique négative.

Enfin, la CGSLB constate que la politique menée ici, c’est-à-dire le recours à des vagues successives de licenciements, vise à éviter l’application des législations protégeant les travailleurs lors des fermetures et /ou restructurations d’entreprises (Loi Renault) ce qui est totalement inacceptable.

La CGSLB évaluera avec les travailleurs quelles sont les actions à mener dans les prochaines semaines, tant dans l’entreprise qu’au niveau juridique.

Vicky HENDRICK
Christian LOCHET

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