CP 118 : conditions de travail et de rémunération

Sur cette page:

    Ci-dessous se trouvent les principales conditions de travail et de rémunération en vigueur pour les ouvriers de l’Industrie alimentaire (commission paritaire 118). Cet organe de concertation fixe, sous forme de conventions collectives de travail (CCT), les conditions minimales de travail et de rémunération..

    Les dispositions ci-dessous ne représentent qu’un aperçu des minima en application dans ce secteur.

    Si vous souhaitez de plus amples informations, n’hésitez pas à consulter notre brochure ou à prendre contact avec votre délégué CGSLB, votre secrétaire permanent ou avec le bureau CGSLB le plus proche de chez vous.

    ATTENTION! Si des conventions collectives de travail proposant des conditions de travail et de rémunération plus favorables peuvent avoir été conclues au sein de votre entreprise, ces dernières sont d’application.
     

    Rémunération

    Les salaires réels et les salaires sectoriels minimums de tous les ouvriers de l’Industrie alimentaire, la prime du week-end dans le secteur des boulangeries et des pâtisseries ainsi que la prime de présence dans le secteur des tueries de volailles sont indexés annuellement le 1er janvier.

    Si, dans votre entreprise, d’autres salaires-horaires sont d’application, alors ils doivent être supérieurs aux montants sectoriels. Vous trouverez, ici, les barèmes applicables au 01/01/2024.

    Tous les deux ans, ont lieu des négociations sectorielles au cours desquelles une augmentation salariale peut être décidée si la norme salariale le permet. Vous trouverez plus d’informations sur les résultats des dernières négociations sur notre site web.

    Si vous avez des questions concernant votre salaire, n’hésitez pas à prendre contact avec votre délégué, votre secrétaire permanent ou votre secrétariat CGSLB local. Si vous souhaitez de plus amples informations à ce sujet, vous pouvez consulter notre brochure.

    Primes

    Dans l’Industrie alimentaire, il existe plusieurs primes dont un aperçu complet se trouve ci-dessous. Si vous souhaitez de plus amples informations à ce sujet, vous pouvez consulter notre brochure.

    Prime d’équipe et de nuit: principes généraux (à l’exclusion des boulangeries)

    • Prime du matin: €0,61/h 
    • Prime d’après-midi: €0,69/h
    • Prime de nuit: +20%

    Prime de froid

    Principe général: un supplément de salaire de 10% pour les ouvriers occupés habituellement au travail dans des locaux ou dans des camions frigorifiques (-18°C)  pour produits surgelés.

    Abattoirs et ateliers de découpages de viandes, des tueries de volailles et conserve de viande : octroi d’une prime supplémentaire de 5% si la température est inférieure à (5°C) et supérieure à (– 18°C).

    Boulangeries et pâtisseries : octroi d’une prime supplémentaire de 5% si la température est inférieure à 8°C et supérieure à (– 18°C).

    Prime pour prestations le 6ième et le 7 ième jour de la semaine

    Prime de 25% du salaire horaire de base normal.

    Prime de fin d’année – règle générale

    Le montant de la prime de fin d'année est calculé sur base du salaire horaire brut, des primes contractuelles et des avantages en nature. Il dépend donc de votre situation personnelle. Le versement est effectué avant le 25 décembre.

    Prime de présence - Tueries de volaille

    Dans le secteur des tueries de volaille, une prime de présence minimale de 0.48 euros de l’heure est versée aux ouvriers de catégorie I, à la condition qu’ils n’aient pas été en absence légale ou illégale au cours de la période de paiement concernée (à l’exception des vacances annuelles, petits chômages, accidents du travail, formation syndicale, chômage ou jours fériés).

    Prime saisonnière de l’industrie des légumes

    Classe salariale I   

     

    Après 3 saisons consécutives

    +0,01 EUR/heure

    Après 4 saisons consécutives  

    +0,03 EUR/heure

    Classe salariale II   

     

    après 2 saisons consécutives

    +0,01 EUR/ heure

    après 3 saisons consécutives

    +0,03 EUR/ heure

    après 4 saisons consécutives

    +0,04 EUR/ heure

     

    Extras dans les boulangeries

    Un extra est un ouvrier engagé dans des petites ou moyennes entreprises à l’occasion de fêtes et/ou des week-ends en raison d’une augmentation de production soudaine inhérente à ces jours. Cet ouvrier, appelé “extra”, a droit au salaire prévu pour la fonction exercée, majoré de 20 %.

    Prime de weekend

    Dans les grandes boulangeries et pâtisseries, il existe une prime de weekend sectorielle fixe de 3,71 euros. La prime de weekend pour les petites boulangeries (moins de 20 ouvriers) est fixée à 4,99 euros.

    Prime syndicale

    La prime complète de 145 euros est payée chaque année au début du mois de novembre.

     

    Vêtements de travail

    Dans de nombreux cas, votre employeur met à votre disposition des vêtements de travail. Il est tenu de faire en sorte qu’ils soient entretenus et nettoyés.

    Pour une mise à disposition de vêtement de travail : 4,66 euros / semaine 

    Pour un entretien des vêtements de travail : 5,51 euros / semaine

    Frais de déplacement

    Deux paramètres entrent en ligne de compte pour déterminer le montant du remboursement des frais de déplacement : le nombre de kilomètres parcourus et le moyen transport utilisé. La « distance parcourue » comprend uniquement le trajet aller, et non pas l’aller-retour. Quant aux moyens de transports utilisés, on distingue les transports en commun, le moyen de transport privé et le vélo.

    Les frais de déplacement sont remboursés au moins une fois par mois. En cas d’entrée en service d’un travailleur, l’employeur doit être tenu au courant de la distance domicile-lieu de travail et du moyen de transport utilisé. Vous trouverez le tableau avec la contribution aux frais de transport par l'employeur ici (à partir du 1er février 2024).

    Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez pas à prendre contact avec un délégué-CGSLB ou un secrétaire permanent ou à vous rendre dans le bureau CGSLB le plus proche. Si vous souhaitez de plus amples informations au sujet des moyens de transport veuillez consulter notre brochure sectorielle.

     

    Temps de travail

    Dans l’Industrie alimentaire, la durée de travail est fixée à 9 heures par jour et à 37 ou 38 heures par semaine. Dans l’industrie des légumes et des boulangeries et pâtisseries occupant moins de 10 ouvriers, la limite hebdomadaire est fixée à 38 heures par semaine.

    Néanmoins, les prestations effectuées dans de nombreuses entreprises s’élèvent à 40 heures par semaine. Dans ce cas, la durée de travail légale de 37 ou 38 heures est respectée par l’octroi de journées compensatoires.

    Dans certains cas,  dépasser la durée de travail légale hebdomadaire est autorisé. Par exemple, en cas de surcroît de travail exceptionnel, de nécessité imprévue ou pour certaines activités. À cet effet, un accord de la délégation syndicale est requis.

    Si vous souhaitez de plus amples informations à ce sujet, n’hésitez pas à consulter notre brochure de l’Industrie alimentaire.

    Travail à temps partiel

    Le travail à temps partiel est soumis à deux limites :

    • La durée de travail hebdomadaire minimale des ouvriers à temps partiel est fixée à 1/3 de la durée de travail hebdomadaire d’un ouvrier à temps plein (37/38 heures dans l’Industrie alimentaire) ;
    • Qu’il s’agisse d’ouvriers à temps plein ou à temps partiel, la période de travail ne peut pas être inférieure à 3 heures.
    • Si vous souhaitez plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à consulter notre brochure de l’Industrie alimentaire.

    Contrôle du travail intérimaire

    Depuis 2014, il existe une convention collective sectorielle sur le travail intérimaire qui fixe les dispositions suivantes:

    Information trimestrielle :

    • Le conseil d’entreprise ou la délégation syndicale reçoivent, une fois par trimestre, un aperçu du recours aux travailleurs intérimaires dans l’entreprise afin de pouvoir évaluer l’emploi des travailleurs intérimaires. 
    • Les contrats journaliers ne sont possibles qu’après concertation et après accord de la délégation syndicale.

    Dans l’accord sectoriel 2017-2018, de nouvelles dispositions sectorielles ont été prise pour encadrer le travail intérimaire en entreprises. Dans les entreprises avec une délégation syndicale, une convention collective de travail doit être conclue sur la problématique de la faisabilité du travail (au plus tard le 31/12/2017). Cette convention collective de travail intégrera des mesures relatives au travail intérimaire mais également d’autres mesures sur le travail faisable.

    L’objectif de ces mesures est de limiter le travail intérimaire au cadre légal et acceptable et de miser sur l’emploi durable en étudiant les possibilités permettant de transformer des emplois intérimaires en emplois fixes.

    Ces mesures peuvent impliquer:

    • Un aperçu au sein des organes de concertation compétents des motifs et de la durée d’emploi des intérimaires par fonction sous réserve des autres dispositions légales ou conventionnelles en la matière
    • La fixation d’une durée maximale des périodes d’emploi en tant qu’intérimaire
    • La fixation d’un pourcentage maximum d’intérimaires par rapport à l’emploi global dans l’entreprise
    • L’octroi de contrats à durée indéterminée aux travailleurs intérimaires
    • Des possibilités de formation pour les travailleurs intérimaires

    Par ailleurs :

    • la commission des bons offices de l’industrie alimentaire reste à disposition des interlocuteurs sociaux ;
    • les entreprises assurent l’accueil obligatoire des travailleurs intérimaires débutants dans leur entreprise ;
    • les interlocuteurs sociaux recommandent de transmettre les informations relatives au travail intérimaire mensuellement au conseil d’entreprise ou, à défaut, à la délégation syndicale ;
    • de recourir au minimum à des contrats intérimaires hebdomadaires, tout en tenant compte des besoins organisationnels des entreprises.

    Pour les contrats de travail conclus à partir du 1er octobre 2023, les jours d’occupation effective comme ouvrier intérimaire, qui ont été effectués dans la même entreprise au cours des 24 mois qui précède immédiatement à la conclusion du contrat de travail, sont pris en compte cans le cadre des jours d’ancienneté.

    Suspension du contrat de travail

    Dans certaines circonstances, vous avez la possibilité de décider d’arrêter provisoirement de travailler.

    En cas de maladie, de chômage provisoire, de petit chômage, de congé pour raison impérieuses, de vacances annuelles, de jours fériés ou de crédit-temps.

    Maladie

    Si vous êtes malade, vous devez en avertir votre employeur dès que possible et lui fournir un certificat médical endéans un délai déterminé par le règlement de travail de votre entreprise. Veuillez également en informer votre mutualité pour pouvoir bénéficier des avantages et pour, éventuellement, ne pas perdre votre droit au salaire garanti.

    Sécurité d’existence en cas de maladie de longue durée : 8,90 euros/jour à partir du 1er janvier 2024.

    Chômage provisoire

    Le chômage provisoire peut être introduit pour diverses raisons : économiques, techniques, météorologiques…

    Sous certaines conditions, vous pouvez recevoir des allocations de chômage. Prenez contact avec la CGSLB ou avec votre délégué CGSLB dans votre entreprise pour mettre votre dossier en ordre. Avant de pouvoir bénéficier du chômage temporaire, vous devez épuiser tous vos jours de repos compensatoire encore disponibles.

    En cas de chômage provisoire, vous avez droit à une indemnité supplémentaire à votre allocation de chômage. Pour pouvoir bénéficier de ce droit, vous devez avoir été en service dans l’entreprise pendant 12 mois minimum.

    Quand?

    À partir du 1er janvier 2024

    pour les 5 premiers jours de chômage

    10,23 euros / jour

    à partir du 6ième jour de chômage

    14,08 euros / jour

    Petit chômage

    Lors de certaines occasions, vous avez le droit de prendre congé. Pour utiliser correctement à ce droit, vous devez si possible préalablement prévenir votre employeur. Naturellement, ce congé doit être utilisé pour une raison valable.

    Motif de l’absence

    Durée de l’absence

    Mariage du travailleur

    Trois jours à choisir par le travailleur dans la semaine qui suit ou qui précède l’évènement.

    Mariage d’un enfant du travailleur ou de son conjoint, d’un frère, d’une sœur, d’un beau-frère, d’une belle-sœur, du père, de la mère, du beau-père, du second mari de la mère, de la belle-mère, de la seconde femme du père, d’un petit enfant du travailleur.

    Le jour du mariage

    Ordination ou entrée au couvent d’un enfant du travailleur ou de son conjoint, d’un frère, d’une sœur, d’un beau-frère, d’une belle sœur du travailleur.

    Le jour de la cérémonie

    Décès du conjoint, d’un enfant du travailleur, de son conjoint, du père, de la mère du beau-père, de second mari de la mère, de la belle-mère, de la seconde femme du père du travailleur.

    5 jours à prendre dans les 6 mois qui suivent le décès

    Décès d’un frère, d’une sœur, d’un beau-frère, d’une belle-sœur, du grand-père, de la grand-mère, d’un petit enfant, d’un gendre, d’une bru, habitant chez le travailleur.

    2 jours à choisir par le travailleur dans la période commençant le jour du décès et finissant le jour des funérailles.

    Décès d’un frère, d’une sœur, d’un beau-frère, d’une belle-sœur, du grand-père, de la grand-mère, d’un petit enfant, d’un gendre, d’une bru, n’habitant pas chez le travailleur.

    Le jour des funérailles

    Communion ou fête de la jeunesse laïque d’un enfant du travailleur ou de son conjoint

    Le jour de la cérémonie ou le jour habituel d’activité précédant ou suivant immédiatement l’évènement si celui-ci coïncide avec un dimanche, un jour férié ou un jour habituel d’inactivité.

    Participation à la Cour d’Assise, convocation comme témoin devant les tribunaux ou comparution personnelle ordonnée par la juridiction du travail.

    Le temps nécessaire avec un maximum de 5 jours.

    Exercice des fonctions d’assesseur d’un bureau principal ou d’un bureau unique de vote lors des élections législatives, provinciales ou communales.

    Le temps nécessaire

    Exercice des fonctions d’assesseur d’un des bureaux principaux lors des élections du Parlement Européen.

    Le temps nécessaire avec un maximum de 5 jours

    Exercice des fonctions d’assesseur d’un bureau principal de dépouillement lors des élections législatives, provinciales ou communales.

    Le temps nécessaire avec un maximum de 5 jours.

    Congé pour motif impérieux

    Vous bénéficiez d’un droit limité au congé sans solde pour une intervention urgente et nécessaire en cas de problème social ou familial. Cet évènement doit être imprévisible et indépendant du travail. Le motif impérieux doit être prouvé à la demande de l’employeur. En tous cas, la durée de votre absence ne peut pas être supérieure à 10 jours par année civile. Pour les ouvriers à temps partiel, cette durée maximale est proportionnelle à leurs prestations.

    Vacances annuelles

    La durée de vos vacances est déterminée par le nombre de jours effectivement prestés au cours de l’année civile précédente. Si vous avez travaillé toute l’année précédente, vous avez droit à 4 semaines complètes de vacances, c’est-à-dire 20 jours dans un régime de 5 jours. Si vous n’avez pas travaillé une année civile complète, vous bénéficierez d’un droit aux vacance réduit.

    Vous avez droit à 10 jours fériés rémunérés : le 1er janvier, le lundi de Pâques, le 1er mai, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, le 21 juillet, l’Assomption, la Toussaint, le 11 novembre, la Noël. Si un jour férié coïncide avec un dimanche ou à un jour habituel d’inactivité, alors ce jour est remplacé par un jour habituel d’activité. Le jour de remplacement acquiert alors la qualité de jour férié.

     

    Crédit-temps

    Le 21 mars 2017, les conventions collectives nationales relatives à la fin de carrière ont été signées au sein du CNT (Conseil National du Travail). L’industrie alimentaire a adapté sa réglementation sectorielle pour 2023 et 2024.

    Ainsi, les régimes sectoriels de crédit-temps avec motif et fin de carrière ont été maintenus et adaptés à la nouvelle convention coll ctive de travail 103 comme suit :

    Crédit-temps avec motif: 

    • 51 mois à mi-temps ou à temps plein ou à 1/5e 
    • Motifs : suivre une formation, prendre soin d’un enfant de moins de 8 ans, soigner un membre du ménage ou de la famille jusqu’au deuxième degré souffrant d’une maladie grave ; octroyer des soins palliatifs ; octroyer des soins à son enfant handicapé de moins de 21 ans.

    Emploi fin de carrière métier lourd ou carrière longue :

    • La limite d’âge est portée à 55 ans, en ce qui concerne l’accès au droit aux allocations, pour les ouvriers qui réduisent leurs prestations de travail à mi-temps ou d’1/5 :
    • dans le cadre d’une carrière longue de 35 ans
    • ou d’un métier lourd
      • soit 5 ans pendant les 10 dernières années
      • soit 7 ans pendant les 15 dernières années
      • soit dans un travail de nuit pendant 20 ans

    Il y a une rubrique sur notre site consacré au thème crédit-temps ici.

    Sur ce site, nous ne pouvons pas toujours fournir de réponse « sur-mesure » à votre question. En effet, c’est votre situation personnelle qui déterminera en partie dans quelle mesure vous pouvez bénéficier du crédit-temps. Si vous avez des questions particulières, n’hésitez pas à contacter l’un de nos bureaux CGSLB ou l’un de nos collaborateurs.
     

    Délais de préavis

    Depuis le 1er janvier 2014, les délais de préavis pour les ouvriers et les employés ont été harmonisés. Par conséquent, le calcul des délais de préavis est devenu complexe. Si vous avez des questions concernant votre situation personnelle, veuillez prendre contact avec votre délégué ou votre secrétariat CGSLB : ils disposent des outils nécessaires pour vous aider. N’hésitez pas également à consulter notre brochure sectorielle.

    Les ouvriers de l’Industrie alimentaire au chômage ont droit à une indemnité supplémentaire à leur allocation de chômage dont le montant s’élève à 5,79 euros par jour de chômage pendant un nombre de semaines équivalent aux années de service accumulées auprès de l’employeur.

    En cas de résiliation du contrat de travail en cas de force majeure médicale, une indemnité complémentaire de 13,39 euros par jour est versée à partir du 1er janvier 2024

    ATTENTION! Vous avez droit à des indemnités de chômage lorsque vous n’êtes pas responsable de votre licenciement uniquement.

    Ne vous laissez jamais influencer par votre employeur pour mettre fin à votre contrat de votre propre chef ou d’un commun accord si ce n’est effectivement pas le cas. Vous risquez de perdre votre droit aux indemnités de chômage. Si vous êtes licencié ou que vous souhaitez démissionner, prenez d’abord contact avec votre coordinateur d’entreprise CGSLB, avec votre délégué syndical ou avec votre secrétariat CGSLB local.
     

    Régime de chômage avec complément d’entreprise – RCC (anciennement prépension)

    Le système de chômage avec complément d’entreprise (prépension) a été revu en profondeur ces dernières années.

    Si vous souhaitez recevoir de plus amples informations concernant le RCC, veuillez consulter notre site web.

    Sur ce site, nous ne pouvons pas toujours fournir de réponse « sur-mesure » à votre question. En effet, c’est en grande partie votre situation personnelle qui déterminera dans quelle mesure vous pouvez bénéficier du RCC. Si vous avez des questions particulières, n’hésitez pas à contacter l’un de nos bureaux CGSLB ou l’un de nos collaborateurs.

     

    Jours de fin de carrière

    La notion de ‘travailler plus longtemps’ a également fait son entrée dans le secteur de l’Industrie alimentaire. Afin de promouvoir le prolongement de carrière, des jours de fin de carrière ont été introduits depuis 2014.

    Dès le 01.01.24 et pour une durée indéterminée, dans les grandes boulangeries, pâtisseries et salons de consommation, le système est déterminé comme suit :

    • Un·e ouvrier·ère boulanger·ère fête ses 59 ans dans les 6 premiers mois de l’année calendrier, il/elle a droit à 3 jours de congé ;
    • Un·e ouvrier·ère boulanger·ère fête ses 59 ans courant des 6 derniers mois de l’année calendrier, il/elle a droit à 1,5 jours de congé et 3 jours l’année suivante ;
    • Un·e ouvrier·ère boulanger·ère fête ses 62 ans dans les 6 premiers mois de l’année, il/elle a droit à 4 jours de congé ;
    • Un·e ouvrier·ère boulanger·ère fête ses 62 ans courant des 6 derniers mois de l’année calendrier, il/elle a droit à 3,5 jours (3 + 0,5) et 4 jours l’année suivante.

    Cliquez ici pour le tract:

    Tract jours de fin de carrière 2024 (en révision)

    Ces jours sont considérés comme jours dispensés de prestations de travail avec maintien du salaire et déclarés.

    Ces jours sont proratisés si vous remplissez les conditions dans l’année civile ou que vous travaillez à temps partiel ou encore que vous prenez votre retraite dans l’année civile.

    Si, dans votre entreprise, vous disposez de ces avantages, ils peuvent aussi être convertis en avantage équivalent via une convention collective d’entreprise.

    Plan de pension sectoriel

    Depuis avril 2004, il existe, pour les ouvriers de l’Industrie alimentaire, un plan de pension sectoriel complémentaire, qui résulte de la convention collective de travail du 5 novembre 2001, négociée et signée par la CGSLB.

    Cela signifie que tous les ouvriers de l’Industrie alimentaire bénéficient d’une pension complémentaire, que ce soit via l’organisme de pension du secteur, ou via l’organisme de pension de leur employeur.

    Si vous souhaitez plus d’informations à ce sujet, veuillez consulter le site du Fonds social 2ième pilier CP 118.
     

    Délégation syndicale

    Pour accomplir effectivement le travail syndical, l’un des outils les plus efficaces consiste à instaurer une délégation syndicale. Dans l’Industrie alimentaire, une délégation syndicale peut être créée dans les entreprises qui emploient au moins 25 travailleurs moyennant le respect de quelques modalités.

    Si défendre les intérêts des travailleurs de votre entreprise vous tient à cœur, n’hésitez pas à prendre contact avec le secrétaire permanent de votre zone.

    Formation

    La formation est un enjeu capital pour tout travailleur actif dans un environnement en perpétuelle évolution. L’intégration des nouvelles technologies, la robotisation, voire une économie globalisée concernent tous les travailleurs

    Pour acquérir de nouvelles compétences et se former en continu, à partir du 1er janvier 2020, 4 jours de formation en moyenne par an par équivalent temps plein seront obligatoires en entreprise.

    De ces jours, 2 jours par équivalent temps plein constituent un droit individuel à la formation.

    Dans les entreprises ayant 20 travailleurs et plus, un plan de formation doit être établi en concertation avec le conseil d’entreprise ou, à défaut, avec la délégation syndicale. Chaque ouvrier dispose également d’un droit d’initiative pour solliciter un entretien avec le responsable sur les possibilités de formation.

    L’offre de formation est développée par Alimento (le fonds social des commissions paritaires 118 et 220). N’hésitez pas à vous renseigner via votre délégué.

    Par ailleurs, grâce à Alimento, il existe des chèques de formation d’une valeur de 2 500 € destinés à financer des formations visant à renforcer les compétences:

    • des travailleurs de moins de 26 ans au cours de leurs douze premiers mois de travail dans le secteur ;
    • des travailleurs licenciés.

     

    Liens intéressants

    Fonds Social, Fonds de sécurité d’existence et Fonds complémentaire du second pilier de pension de l’Industrie alimentaire : ALIMENTO

    Alimento regroupe les services sectoriels gérés par les partenaires sociaux dont la CGSLB qui sont proposés aux travailleurs et aux employeurs de l’industrie alimentaire (CP 118 et CP 220).

    Concrètement, il s’agit des services de:

    • IFP asbl: formations, conseils en matière de personnel et d’organisation
    • Synersec asbl, gestion administrative et financière:
      • des Fonds sociaux et de garantie pour les ouvriers, ouvriers boulangers et les employés : par exemple des allocations complémentaires dans le cadre du RCC (régime de chômage avec complément d’entreprise) et des maladies de longue durée, ou l'élaboration des classifications de fonction sectorielles
      • des Fonds du Deuxième Pilier pour les ouvriers et les employés : la pension complémentaire sectorielle.

    Tous les services et données de contact sont désormais rassemblés sur Alimento.be

    CONTACT :
    Pour les avantages financiers et pensions complémentaires : info@synersec.be
    Pour les formations : info@alimento.be
    Rue de Birmingham 225
    1070 Anderlecht
    Téléphone : 02/513.13.32
    Fax : 02/732.33.54
    Site internet : http://www.alimento.be/fr


     

    EFFAT, Fédération européenne des syndicats des secteurs de l'alimentation, de l'agriculture et du tourisme et des branches connexes

    L'EFFAT est la fédération syndicale européenne pour les secteurs de l'Agriculture, de l'Alimentation et de l'Hôtellerie. L’EFFAT représente 120 organisations syndicales nationales de 35 pays d'Europe, l'EFFAT défend les intérêts de plus de 2.6 millions de membres vis-à-vis des institutions européennes, des fédérations syndicales européennes et directions d'entreprises.

    La CGSLB est un membre actif de l’EFFAT au sein notamment du Comité exécutif.

    Au cours des dernières années, l'EFFAT a mis en place des comités d'entreprises européens dans plus de 100 groupes transnationaux et mène un dialogue social avec succès, entre autres dans les secteurs de l'agriculture, de l'hôtellerie, la restauration et la restauration collective de même que dans les secteurs du sucre et du tabac. L'EFFAT aide les organisations membres des pays de l'Europe centrale et orientale à construire des syndicats libres et forts. L'EFFAT soutient depuis toujours un développement durable de la politique agro-alimentaire qui tienne compte de l'environnement, de l'homme et de l'animal.

    Pour toute question européenne, n’hésitez pas à vous adresser à votre délégué ou prenez contact avec le Responsable sectoriel national.

    L’EFFAT est basé à Bruxelles.
    Tél : 32 2 218 77 30
    Fax : 32 2 218 30 18
    E-mail : effat@effat.eu
    Site internet : www.effat.eu


    UITA/IUF

    L’Union internationale des travailleurs de l’alimentaire est une fédération internationale de 430 organisations syndicales représentants plus de 10 millions de travailleurs dans les secteurs:

    • de l’agriculture et des plantations
    • dans la préparation et la fabrication de produits alimentaires
    • dans l’HORECA
    • dans l’industrie du tabac

    La CGSLB est membre de l’UITA. L’organisation existe depuis 1920 et est basée à Genève, en Suisse. Elle défend les travailleurs :

    • dans les accords transnationaux des multinationales de l’alimentaire (TNC) pour faire émerger un dialogue social mondial
    • pour défendre les droits humains et syndicaux des travailleurs dans le monde
    • pour créer et renforcer une représentation internationale des organisations syndicales de l’alimentaire et une solidarité entre travailleurs (sur la chaine d’approvisionnement cacao par exemple)

    Site internet: http://www.iuf.org/w/?q=fr


    Quelques liens internationaux intéressants:

     

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