La décision de fermeture d’un outil performant et nécessaire au développement d’un plan industriel intégré pour la sidérurgie liégeoise est une véritable mise à mort !
La CGSLB Wallonne tient à stigmatiser le comportement inacceptable de ce grand groupe international. En annonçant sa volonté de fermer « la phase à chaud » de la sidérurgie liégeoise, Mittal met des milliers de familles dans l’angoisse.
Depuis plusieurs années déjà Arcelor, puis Arcelor Mittal joue avec les nerfs des travailleurs de la sidérurgie liégeoise par des annonces et des décisions aussi versatiles que contradictoires (fermetures, réouvertures …). Ce lundi encore, la direction du site liégeois, annonçait le réengagement de travailleurs temporaires licenciés en septembre.
Derrière le chaud, nous savons qu’il y a « le froid ». Ce métier est le fleuron du bassin liégeois. La décision prise par Mittal aujourd’hui met en danger l’équilibre global du plan industriel liégeois, et donc l’existence même de toute la sidérurgie liégeoise à long terme. Cela ne doit pas laisser les forces vives locales mais aussi régionales sans voix !
Après tous les efforts réalisés par la région wallonne (aide à l’obtention de quotas CO2-aides fiscales et à l’investissement), après tous les efforts des travailleurs en termes de formation et de flexibilité notamment, nous devons constater que le groupe Mittal ne se sent en rien lié à l’activité économique et sociale de notre région.
Le Gouvernement Wallon doit, en concertation avec les travailleurs et leurs représentants, pouvoir agir sur le comportement de Mittal et en même temps préparer d’éventuelles solutions de remplacement sans attendre. La solidarité et la détermination, sur le terrain, entre les travailleurs ne suffiront pas ! Nos responsables politiques doivent prendre leurs responsabilités dans ce dossier.